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Ma prépa éco

 

Au lycée Dumont d’Urville de Toulon, en classe préparatoire ECG  EC voie générale (anciennement prépa HEC puis ECS-ECE, nouvellement ECG), ou en classe préparatoire ECT EC voie technolgique, vous trouverez une atmosphère de travail agréable, une ambiance familiale, des équipes soudées et bienveillantes pour accompagner chacun vers sa réussite.

Profil 

  • Vous cherchez une formation pluridisciplinaire de haut niveau
  • Vous êtes ouvert sur le monde, sur l’évolution de la société, l’actualité économique, politique et culturelle vous intéresse
  • Vous avez le goût du travail, vous êtes volontaire, motivé, dynamique
  • Vous souhaitez continuer à être suivi et encadré dans votre travail

 

La CPGE ECG et la CPGE ECT  sont faites pour vous !

POURQUOI FAIRE UNE PREPA ECG

POURQUOI FAIRE UNE PREPA ECT

Pré-requis 

La candidature en CPGE est ouverte à tout futur titulaire du baccalauréat général pour la voie ECG,  aux élèves de la voie technologique STMG pour la voie ECT, quelles que soient les spécialités de terminales.  Pour la voie ECG, Il est indispensable d’avoir conservé des mathématiques en terminale, la spécialité maths de préférence ou a minima l’option maths complémentaires.

Débouchés 

Bien sûr,  les classes préparatoires économiques et commerciales générales ont un objectif principal : préparer en deux ans les concours des Grandes Écoles de commerce et de management françaises. Ce n’est toutefois pas – tant s’en faut – leur unique débouché, les classes préparatoires évoluent et aujourd’hui de nombreux autres parcours et partenariats vous sont offerts comme cela est détaillé (lien vers la page concours/école et partenariat)

 Les prépas ECG et ECT ne sont pas réservées aux premiers de classe !

Les prépas ECG et ECT recrutent les étudiants en favorisant la mixité sociale, en provenance de tous les territoires et aux personnalités diverses Les dossiers équilibrés ont toutes les chances d’être acceptés, donc de réussir.

Un dossier équilibré signifie avoir des résultats convenables dans les disciplines importantes :

  • pour la prépa ECG : histoire-géographie, langues vivantes, mathématiques, français et philosophie Il est conseillé d’avoir suivi la spécialité maths en première et en terminale ou tout au moins de l’avoir suivie en première avec l’option facultative mathématiques complémentaires en terminale
  • pour la prépa ECT. : français, management, économie droit, sciences de gestion et numérique.

 

  • Les prépas ECG et ECT : un parcours totalement sécurisé

Les classes préparatoires offrent un parcours reconnu dans l’enseignement supérieur : si un étudiant de classe préparatoire souhaite se réorienter en cours de cursus vers l’université partenaire, il peut le faire sans perdre de semestre

Dumont d’Urville offre plusieurs partenariats et possibilités d’équivalences : facultés de droit, facultés d’éco-gestion, LEA

 

 Parcours possibles vers le succès à Dumont d’Urville

Parcours ECG ESH Parcours ECG HGGMC Parcours ECT
Économie, sociologie et histoire du monde contemporain (8 h) Histoire, géographie et géopolitique du monde contemporain (7 h) Management et sciences de gestion (5h)
Mathématiques appliquées (8h)

Littérature et philosophie (6h)

Langue vivante 1 (3h)

Langue vivante 2 (3h)

Mathématiques (6h)
Culture générale (6h)
LV1 (4h) et LV2 (5h)
Économie (3h) et Droit (3h)

Entre parenthèses les horaires hebdomadaires de cours

Avec un accompagnement personnalisé grâce aux heures d’interrogation orale

 

 

Pourquoi le lycée Dumont  d’Urville?

Dumont d’Urville dispose d’un pôle de classes préparatoires  publiques de proximité qui offre un enseignement personnalisé grâce à son équipe de  professeurs  attentifs et à l’écoute des besoins de chacun.

  • Un internat de filles et un internat de garçons, équipés chacun d’une salle de travail connectée à Internet.
  • Un bâtiment réservé au pôle post-bac
  • Un CDI avec des salles de travail réservées aux CPGE
  • deux salles de travail en autonomie réservées aux CPGE
  • Des installations sportives et des possibilités de pratiquer certaines activités en dehors du temps scolaire
  • Le lycée est centre de concours pour les deux banques d’épreuves : Ecricome et BCE. Les enseignants font partie des jurys de concours.
  • Des contacts réguliers avec les écoles de commerce : visites à KEDGE Marseille et SKEMA Nice, visites de directeurs d’études et autres représentants des écoles de commerce, simulations d’entretiens par ces mêmes professionnels ainsi qu’avec des chefs d’entreprise dans le cadre de la préparation aux oraux, conférences sur les débouchés, …
  • Un Forum des Grandes Écoles organisé dans le lycée, avec un ou plusieurs représentants de chaque école, dans le but d’informer nos étudiants.
  • Un environnement culturel riche : le voyage proposé chaque année en juin permet de découvrir de nombreuses villes d’art, Berlin, Vienne, Rome, Madrid, Paris, Venise, Milan-Turin, Gênes, la Sicile, la Grèce…

Sont également proposées diverses sorties culturelles à l’opéra, au théâtre, dans des musées, ou encore au cinéma, selon les possibilités offertes par les programmations.

 

Prépa ou Bachelor ?

 

Vous souhaitez intégrer une Grande École de commerce. Celles-ci ont depuis quelques années diversifié leurs portes d’entrée (post-bac, concours post-prépa, concours passerelles) et leurs offres de formation (bachelor, bba, parcours grande école).

 

Que choisir ?

 

Le  Bachelor (ou BBA) : un faible retour sur investissement…

– Le Bachelor (parfois appelé BBA) est un diplôme obtenu en trois ans (parfois quatre) directement après le bac. Ce parcours est professionnalisant, sans corpus théorique, il permet d’accéder au marché du travail rapidement et d’être recruté comme « middle manager ». Le premier salaire est souvent peu élevé.

– Attention ! Un Bachelor est payant dès la première année d’études (10.000 à 15.000€ par an, alors que pour les classes préparatoires seule est à régler l’inscription universitaire, environ 200€). Même s’il est visé par l’État, le Bachelor ne délivre pas le grade de licence. Ainsi, pas de droit à l’erreur, aucune réorientation n’est possible et avec un Bachelor, on peut rarement poursuivre ses études en master.

– La reconnaissance de ces formations est toute relative tant au niveau national qu’international car les Bachelors ne sont pas pris en compte dans les classements nationaux ou internationaux des écoles de commerce.

– En conclusion, le Bachelor est fait pour un étudiant qui souhaite des études courtes et pratiques, qui veut intégrer rapidement le marché du travail et qui ne souhaite pas de poste à responsabilité.

 

Le cursus Prépa/Grande École : toujours la voie royale…

  • Le Programme Grande École est LE diplôme des Grandes Écoles de commerce. Le seul qui délivre un grade master reconnu au niveau national et international. C’est celui qui compte dans les classements.
  • Pour intégrer le Programme Grande École d’une école de commerce, la voie royale est celle des classes préparatoires. Les 2/3 des étudiants en Programme Grande École viennent en effet de classes préparatoires (la quasi totalité à HEC).
  • Une double compétence académique et pratique: la classe préparatoire vous donne les outils théoriques vous permettant de comprendre et d’appréhender le monde d’aujourd’hui, puis l’école de commerce vous apporte les compétences attendues par le monde de l’entreprise. Double compétence qui permet aux Grandes Écoles de commerce françaises d’être si bien notées dans les classements internationaux.
  • Un parcours sécurisé : Les concours post-prépas offrent plus de places qu’il n’y a de candidats. Donc tous les étudiants de prépa ECG intègrent une école correspondant à leur talent et leur ambition.

D’autre part, les deux années du parcours en classe préparatoire permettent de valider les crédits ECTS donnant accès de droit à la troisième année de licence à l’université.

La classe préparatoire est donc un parcours sécurisé pour l’étudiant que nous accompagnons vers les Grandes Écoles et aussi vers d’autres débouchés de plus en plus nombreux. (lien vers Concours et Ecole – lien vers Partenariats)

Concours et Ecoles

Quels sont les débouchés d’une prépa ECG et d’une prépa ECT ?

Les écoles de commerce

Les écoles de commerce forment en 3 années après les concours des cadres de niveau Master (Bac+5) dans les secteurs suivants :

  • Management
  • Ressources Humaines
  • Marketing, Communication, Vente
  • Gestion, Audit, Finance
  • Management de projets
    • Les débouchés des prépas ECG et ECT : vers l’excellence des grandes écoles de management — Un métier de cadre à Bac +5

    HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC, EM Lyon, Audencia, GEM Grenoble et toutes les Ecricome

    Mais aussi tous les parcours mixtes offerts par les écoles de management : double diplôme avec Science Po (Paris, Toulouse, Grenoble, etc.), avec les facultés de droit, les écoles d’ingénieurs notamment

    Des formations très diverses : marketing, finance, audit, supply-chain, ressources humaines, management.

 

 

Écoles :

Voici les concours et les écoles auxquels vous avez accès à l’issue d’une prépa ECG.

Un peu plus de 30 écoles ayant un diplôme reconnu par l’État réparties en deux banques de concours : BCE et ECRICOME :

 

Les autres écoles par ordre alphabétique

 

Autre :

A l’issue d’une classe préparatoire, vous intégrerez le Programme Grande École de l’école de commerce que vous aurez choisie et ainsi vous obtiendrez  un diplôme de grade master.

Les IAE (institut d’administration économiques) sont les écoles de commerce des universités. Certains comme celui de l’Université d’Aix-Marseille sont aussi bien classés que les écoles de commerce. Leurs formations et débouchés sont proches de ceux des écoles de commerce.

IAE France

IAE d’Aix

IAE de Lyon

 

  • Les IEP

Les Instituts d’Études Politiques ne forment pas à un métier en particulier. Leur but : permettre aux étudiants d’acquérir une culture générale et une capacité d’analyse solide ainsi qu’une aisance à l’oral, par le biais d’un enseignement pluridisciplinaire en sciences sociales (notamment droit, économie, sciences politiques, histoire et relations internationales). Ce qui fait de ses diplômés des collaborateurs très recherchés pour des postes à responsabilité en entreprise ou dans la fonction publique.

Il existe 10 IEP en France, dont un est situé à Paris dit “Sciences Po”, et 9 en province et Ile-de-France (Aix-en-Provence, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Saint-Germain-en-Laye). A noter que Sciences-Po Paris possède plusieurs campus délocalisés (Dijon, Menton, Le Havre, Nancy, Poitiers et Reims). Tous ces établissements sont accessibles après le Bac, sur concours : Paris, Bordeaux et Grenoble organisent chacun le leur, les 7 autres ont instauré un concours commun.

En fin de première année  ou de deuxième de prépa ECG, vous pouvez passer les concours des IEP. Le programme de la classe ECG, ainsi que des cours facultatifs, vous y préparent…

Science Po Aix

Science Po Lyon

 

Les écoles d’Actuariat/Statistiques

Certaines universités prestigieuses comme Paris Dauphine ont créé des instituts d’actuariat et de statistiques   internationalement reconnus. Ces formations accessibles par concours à l’issue d’une prépa ECG (option maths générales) forment des cadres reconnus dans les domaines de la banque ou de l’assurance notamment.

CEAS

 

L’ENSAE

L’ENSAE (École nationale de statistiques et d’administration économique) école associée à l’INSEE (Institut national de statistiques et d’administration économique) est LA grande école de statistiques française. Elle forme les cadres de l’INSEE ainsi que les hauts cadres dirigeants en finance, actuariat et data science. Elle offre quelques places aux étudiants suivant le cursus maths générales.

ENSAE

 

Quelles sont les épreuves au concours ?

Il y a deux groupes d’écoles et donc d’épreuves :

  • Ecricome, qui regroupe en 2020 quatre écoles : EM Strasbourg Business School, KEDGE Business School (Marseille et Bordeaux), NEOMA Business School ( Rouen et Reims), Rennes School of Business – Les concours se passent en trois jours et comprennent une épreuve dans chacune des matières : Mathématiques, Géopolitique ou Économie, Langues vivantes : Anglais et une autre, Culture Générale (une dissertation + un résumé de texte)
  • la banque BCE (banque commune d’épreuves), organise les concours communs qui donnent accès au Programme Grande École de 21 grandes écoles de management et de 3 écoles associées . Ces écoles délivrent un diplôme visé Bac+5 par le Ministère de l’Éducation Nationale, conférant le grade de Master. Elles sont toutes membres de la Conférence des Grandes Écoles et du Chapitre des écoles de management (https://www.cge.asso.fr/)
  • Ces deux groupes d’épreuves donnent accès à des épreuves orales pour les étudiants admissibles, épreuves orales qui sont principalement : des épreuves de langues et des entretiens de personnalité qui prennent diverses formes selon les écoles.

Pour tout savoir sur les épreuves, les coefficients, les frais d’inscription etc.. voici les liens :

Ecricome

Concours BCE

 

Et si on ne choisit pas une Grande École ?

La prépa ECG étant pluridisciplinaire, elle offre par ailleurs de nombreuses autres orientations et débouchés. Chaque année, des  étudiants préparent le concours de Sciences-Po, d’autres se réorientent grâce à nos conventions en L2 ou L3 d’économie, de droit ou de LEA (lien vers la page partenariats). Il est aussi envisageable de réintégrer un parcours en mathématiques ou maths appliquées aux sciences sociales à l’université. Certains de nos anciens étudiants en profitent alors pour passer les concours passerelles en fin de L3.

Résultats

Que sont-ils devenus ?

Adrien

ECS 2008/2009

Ecole intégrée : EM Stras

 

Après la prépa, j’ai intégré l’EM Strasbourg. Après une première année de tronc commun en école, je suis parti faire ma deuxième année en Inde, puis j’ai effectué ma troisième année en apprentissage chez Capgemini en tant que consultant SAP. J’ai ensuite souhaité me spécialiser en contrôle de gestion, ce qui m’a contraint à refaire un master avec un stage à la clé.

L’accès à l’emploi a ensuite été rapide car ce deuxième Master m’a permis de prendre le temps d’analyser le marché et de construire mon projet professionnel avec un regard lucide, ce qui n’est pas si évident lorsqu’on sort d’un cursus aussi généraliste que la classe préparatoire EC suivi de trois années en école de commerce.

Avec dix ans de recul, ces deux années passées en classe préparatoire ont marqué profondément mon parcours professionnel ; elles ont été à la base des qualités de rigueur, d’expression, de polyvalence et d’ouverture dont j’essaye de faire preuve en entreprise.

Mais l’expérience tirée de ces deux années passées est surtout personnelle. L’ambiance y était vraiment bonne avec les élèves et les professeurs. Je ne sais pas si c’est toujours le cas, mais les professeurs de Dumont D’Urville se positionnaient comme soutiens et tuteurs, et non comme “bourreaux”, comme ça peut l’être dans d’autres établissements.

Je suis d’ailleurs resté en contact avec bon nombre d’entre eux, aussi bien avec les élèves qu’avec les professeurs. Mais ce que je garde le plus fort de mon expérience en prépa est surtout la qualité et la personnalité des enseignants, cherchant sans cesse à aiguiser notre esprit critique, à nous donner une grille de lecture historique, culturelle et philosophique sur laquelle je continue de m’appuyer pour grandir dans ce monde en constante évolution.

Tu comprendras donc, toi élève de Terminale, qui a pris le temps de lire ce texte parce que tu dois te poser des questions existentielles à ce moment crucial de ta vie, qu’il te faut saisir l’opportunité de rejoindre cette prépa si elle s’offre à toi. Et une petite citation d’Yourcenar, « Le coup d’œil sur l’Histoire, le recul vers une période passée ou, comme aurait dit Racine, vers un pays éloigné, vous donne des perspectives sur votre époque et vous permet d’y penser davantage, d’y voir davantage les problèmes qui sont les mêmes ou les problèmes qui diffèrent ou les solutions à y apporter ».

Fanny Bouad, TBS

 si c’était à refaire, je n’hésiterais pas une seconde. Il s’agit certes de deux années de travail assez intense, mais ces années m’ont permis de m’épanouir et de développer des méthodes de travail efficaces et une réelle ouverture d’esprit qui me servent aujourd’hui quotidiennement, sans pour autant avoir mis ma vie personnelle entre parenthèses.

L’image de compétition entre les élèves ne s’appliquent pas du tout dans les prépas de proximité. Bien au contraire, la solidarité qui se développe au sein des classes m’a beaucoup aidée et m’a permis de tisser des liens d’amitiés solides. J’ai également pu trouver beaucoup de soutien dans la proximité avec les enseignants, qui sont beaucoup plus disponibles que dans d’autres formations. »

 

Alexandre

ECS 2008/2009

Ecole intégrée : EM Stras

 

Racontez-nous en quelques lignes vos années d’étude après la prépa (stages ? parcours à l’étranger ?)

1ère année à l’EM Strasbourg directement après la prépa en tronc commun

2ème année choix spécialisation en Marketing & Management Commercial et en parallèle présidence de la Junior Entreprise de l’école

un premier stage de 2 mois en Allemagne à Aldingen (proche de Stuttgart) en gestion de base de données commerciales et marketing relationnel dans une Industrie de composants de comptage et de commande pour l’automatisation

une année de césure en Espagne à Barcelone en assistance technico-fonctionnelle trilingue (Français, Anglais, Allemand) dans une société de Systèmes d’Information et d’infrastructure IT

une dernière année en Allemagne à la Technische Universität Dresden pour valider un Master en Economie et Mangement de l’Information

un stage de fin d’étude dans une Société de Conseil en Systèmes d’Information et Business Intelligence

Que faites-vous maintenant ?

Je suis consultant en projet informatique à La Réunion. Je conseille et accompagne les entreprises sur les volets fonctionnels (stratégie, processus, analyse, recette etc.) de la mise en place de leur projet IT.

Combien de temps avant de trouver votre premier emploi ?

Immédiatement. Je suis parti après mon stage de fin d’étude en VIE en Allemagne chez Airbus Helicopters. Un choix que je ne regrette pas puisque mon aventure Airbus (repartie entre la France et l’Allemagne) aura duré près de 6 ans !

Quel regard portez-vous sur vos années prépa ?

J’ai tout oublié !… mais non bien sûr ! Plus sérieusement j’en retiens de très bons souvenirs : une bonne ambiance, de bonnes méthodes de travail acquises, une culture générale développée etc. Avec le temps, on oublie qu’on a passé quelques dures heures à travailler, on ne retient que le positif, c’est-à-dire ce que l’expérience nous a apporté.

Qu’en avez tiré ? Que gardez-vous comme souvenir de l’ambiance, des relations profs/élèves ?

J’ai déjà donnée quelques réponses dans la question précédente. Quant à la relation profs/élèves, bien entendu elle est variable selon les professeurs mais globalement, je dirai qu’elle est bienveillante et de proximité. Il faut dire qu’avec le nombre d’heures passés avec nous, plus les heures de colle, ça crée une sorte de lien ! les prof. espèrent tout autant que nous notre réussite et mettent les moyens pour nous aider.

Des relations avec vos camarades ?

Très bonnes, même si je vois très peu mes anciens camarades pour causes géographiques (j’ai habité en Allemagne, en Espagne, en Nouvelle-Zélande, aujourd’hui à la Réunion et demain…. bonne question !), je sais que nos relations amicales ne changeront pas.

Conseilleriez-vous à un élève de Terminale de venir en prépa ?

Oui, mais uniquement si cet élève à un projet en tête et a conscience du chemin dans lequel il s’engage. Cette remarque est autant valable pour une prépa que pour toute autre filière : choisissez bien votre voix et surtout orientez-vous vers un métier qui vous attire sinon vous allez le regretter une bonne partie de votre vie !

Clémentine

ECS 2008/2009

 

Avez-vous intégré une école ?

Non, j’ai réussi quelques concours mais j’ai souhaité intégrer l’université : Faculté des sciences économiques et sociales Aix Marseille II.

Qu’avez-vous fait pendant vos études ?

Je suis donc entrée en année de licence à la faculté et obtenu une licence générale en économie, puis j’ai effectué deux masters : Politiques publiques et développement économique local, Ressources-Humaines, spécialité Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).

Dans le cadre de ces masters, j’ai effectué deux stages en France (pas de déplacement à l’étranger durant mes études) :

  • Construction d’une base de données des bonnes pratiques RSE pour un label social territorial au Plan Local d’Insertion par l’Emploi (PLIE) à Marseille
  • Audit et conseil en développement durable chez KPMG à Marseille

Combien de temps pour trouver votre premier emploi ?

J’ai été recruté en CDI à Paris en audit/conseil développement durable chez KPMG Paris grâce à mon stage effectué à Marseille.

Que faites-vous aujourd’hui ?

J’ai effectué plus de 5 ans d’audits et conseil auprès de différentes entreprises et ai eu l’occasion d’effectuer de nombreux déplacements à l’étranger.

J’ai démissionné en mai 2019 pour un nouvel emploi, qui ne m’a pas convenu et suis actuellement en recherche d’emploi.

Quels souvenirs gardez-vous de la prépa ?

Je garde d’excellents souvenirs de mes années de classe préparatoire et trouve que c’est une excellente formation. Je ne regrette absolument pas mon choix (car je sais qu’il y a d’autres moyens d’intégrer une école) et pense toujours que mes deux années de classes préparatoires ont été la meilleure formation : méthodes, connaissances techniques, expression orale, adaptation à tout contexte, Etc.

Les cours et professeurs étaient d’une grande qualité.

Hormis l’aspect intellectuel, l’ambiance de la classe préparatoire était excellente et j’ai construit de véritables relations (que j’ai gardées d’ailleurs après toutes ces années).

J’entends souvent dire que les liens tissés durant ces années n’ont pas disparu.

Je conseille vivement à tous les élèves qui ont envie d’enrichir leurs connaissances et méthodes de travail d’intégrer la classe préparatoire.

Hugo

ECS 2008/2009

 

Racontez-nous en quelques lignes vos années d’étude après la prépa ?

Directement après la prépa, j’ai intégré une licence de gestion car je n’étais pas sûr de ce que je voulais faire, j’ai donc profité de mon année d’avance pour vraiment me poser la question de ce que je souhaitais faire comme étude.

 

Que faites-vous maintenant ?

Je suis Solution Architect (formateur/ consultant) pour 360Learning une startup qui fait des logiciels SaaS

Combien de temps avant de trouver votre premier emploi ?

0j. J’ai trouvé tout de suite un 1er emploi après mon stage de fin d’étude, j’ai même fini le mercredi soir mon stage à Paris et j’ai commencé le jeudi matin à Aix en Provence dans mon emploi.

Quel regard portez-vous sur vos années prépa ? Qu’en avez tiré ? Que gardez-vous comme souvenir de l’ambiance, des relations profs/élèves ? Des relations avec vos camarades ?

La prépa était une époque merveilleuse, certes on travaillait beaucoup, et on avait de la pression mais intellectuellement, culturellement je n’ai pas ou peu été aussi poussé dans mes retranchements depuis.

L’ambiance était également super bonne en prépa, peut-être que c’était particulier à Dumont mais le fait d’être challengé en permanence, soude une classe, et c’était un véritable bonheur de retrouver mes collègues tous les matins, et de savoir qu’on se soutenait tout le temps

Conseilleriez-vous à un élève de Terminale de venir en prépa ?

Absolument, c’est très enrichissant, tant sur le plan culturel, humain, intellectuel, on acquiert une vraie méthode de travail, et une capacité à beaucoup travailler et surtout à aller au fond des choses sans rester en surface.

Thomas

ECS 2006/2008

Ecole intégrée : CERAM / SKEMA

 

Racontez-nous en quelques lignes vos années d’étude après la prépa (stages ? parcours à l’étranger ?)

Je suis entré au CERAM en 2008. A cette époque le cursus de la première année était obligatoire pour tous, à savoir une année entière sur le campus suivi d’un stage de 3 mois. J’avais fait le tour de la vie à l’école au bout d’un an donc assez tôt j’avais décidé de profiter au maximum des échanges universitaires. La deuxième année je suis parti un semestre au Canada, à UVIC sur l’île de Vancouver, c’était extraordinaire, suivi d’un stage de 6 mois (là encore obligatoire). Ensuite j’avais décidé de faire une année de césure, au départ je devais aller sur l’île de Tahiti mais une blessure et opération au genou m’ont forcé à rester près de mes parents pour effectuer les suivis et convalescence, j’ai donc fait la césure sur Toulon. Enfin la dernière année, je suis parti au Danemark (pour rejoindre une petite blonde qui est maintenant ma compagne et mère de mes deux enfants…. si j’avais su… ) pour 2 semestres d’échange à CBS à Copenhague.

Concernant mes stages je voulais voir différents aspects d’une entreprise. Lors de ma première année, mon professeur de RH m’avait vraiment intéressé donc j’avais décidé de faire mon premier stage dans un cabinet de recrutement. Ensuite le stage de 6 mois était dans le commercial en temps que chef de produit, enfin j’ai effectué ma césure en tant que contrôleur de gestion. J’ai toujours apprécié les tâches analytiques donc je pensais me destiner à une carrière en finance d’entreprise.

Que faites-vous maintenant ?

Je suis toujours au Danemark, à Copenhague, mais j’ai totalement changé de carrière. Après 5 ans dans le marketing, gestion de projet, j’ai décidé de tout arrêter, de reprendre un cursus scolaire cours (2 ans et demi) et de me lancer dans la programmation informatique. Lors de mes stages et de mes premières années d’expérience, je me suis rapidement rendu compte que les tâches étaient beaucoup moins intéressantes que celles présentées lors des études de cas en cours. Les études de cas résument plusieurs années de la vie d’une entreprise, avec souvent la position du CEO ou directeur financier… loin du quotidien de l’employé junior ou même du manager avec 5-10 ans d’expérience qui est souvent face aux mêmes problématiques. J’ai rapidement perdu la motivation et l’intérêt dans mes boulots. Cependant lors de mon dernier poste en marketing, j’étais regional marketing manager pour une boîte franco-danoise de telecom, j’étais proche du département IT avec les développeurs, je me suis rendu compte que c’était quelque chose qui pouvait me plaire, l’aspect analytique, logique et concret. Cela fait maintenant 18 mois que je bosse dans ce domaine et je suis ravi de ma décision.

Combien de temps avant de trouver votre premier emploi ?

Je n’ai pas attendu mon diplôme pour chercher du travail sur Copenhague. Mais sans parler le danois ce fut compliqué, au bout de 3-4 mois j’ai trouvé une position intérimaire, avec un contrat de 6 mois en stage rémunéré, ensuite j’ai eu de la chance qu’une boîte franco-danoise trouve mon profil en ligne (d’où l’intérêt d’avoir un profil LinkedIn à jour) et me propose un CDI. Cependant, toujours à cause de la langue, je n’ai jamais réussi à trouver un autre poste dans le Business. Depuis 2 ans, je parle bien le danois et je vois que cela change tout, j’ai récemment voulu changer de poste (en tant que programmeur cette fois), et j’ai reçu plusieurs offres rapidement.

Quel regard portez-vous sur vos années prépa ? Qu’en avez tiré ?

Pour moi, il s’agit de la période où je me suis senti le plus intelligent de ma vie, intellectuellement je n’ai jamais plus ressenti cette stimulation. J’en ai gardé une très grande confiance en moi et en mes capacités. C’est cette confiance qui m’a permis de sauter le pas et de changer de carrière à 28 ans, je n’ai jamais douté de mes capacités à apprendre quelque chose de totalement nouveau. J’ai pu également me forger une éthique de travail, je peux voir que peu de personnes sont capables de se concentrer 3-4 heures d’affilée.

Enfin, avec les oraux de langue, j’ai appris a simplement me lancer et parler au gens. Je peux voir autour de moi des gens qui n’osent pas parler une langue étrangère qu’ils apprennent car ils sont terrifiés à l’idée de faire des erreurs. Avec les oraux j’ai appris que le plus important était de faire passer son message, d’exprimer son idée, sans trop se préoccuper de parler comme un local.

Que gardez-vous comme souvenir de l’ambiance, des relations profs/élèves ? Des relations avec vos camarades ?

Cette période est un excellent souvenir. J’ai passé deux ans à l’internat, j’en ai conservé de bons amis que je vois dès que je descends dans le sud. Pareil pour les professeurs, j’ai vraiment le souvenir d’un environnement positif où nous avions des interactions positives toujours dans la bonne humeur. En première année nous étions partis quelques jours à Berlin, nous en parlons encore de temps en temps avec les anciens.

Conseilleriez-vous à un élève de Terminale de venir en prépa ?

Je le conseille fortement. Je comprends que cela devient de plus en plus difficile d’en voir l’intérêt   à court terme, je suis allé à SKEMA avec des étudiants qui sont passés par les concours parallèles (dont un qui n’avait pas été conservé en prépa à la fin de la première année), au début j’avais un grand sentiment d’injustice vis-à-vis des étudiants qui avaient de meilleures écoles alors qu’ils n’étaient pas passés par un concours aussi difficile que le nôtre. Mais avec les années de recul je vois que les anciens de prépa réussissent en générale mieux dans leurs carrières, ils évoluent plus vite et plus haut. Et puis dans mon cas, je ne pense pas que j’aurais eu le courage de me lancer dans la programmation si je n’avais pas cette confiance en moi que la prépa m’a donnée.